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Fabrice BARLESI

MD, PhD

    Professeur de médecine à Université Paris-Saclay | DG de l’Institut Gustave Roussy | Coordinateur du RHU The Pioneer Project

Université Paris-Saclay, Gustave Roussy, The Pioneer Project

MI contribue à accélérer la recherche et le développement en immuno-oncologie, et proposer plus d'options thérapeutiques et diagnostiques et plus d’essais cliniques innovants aux patients atteints de cancer.

En moins d’une décennie, le diagnostic et le traitement des cancers ont considérablement progressé. Comme dans beaucoup d’autres cancers, la « classification historique » histologique des cancers du poumon en sous types (épidermoïdes, adénocarcinomes, carcinomes à grandes ou petites cellules) a été bouleversée par l’avènement du profilage moléculaire. Ainsi plus d’une dizaine de formes de cancers bronchiques a été identifiée sur la base d’anomalies moléculaires conduisant à des traitements bio-guidés commercialisés ou en cours de développement avec une amélioration significative de la survie. Par ailleurs, en déverrouillant leur système immunitaire des patients, les nouveaux anticorps d’immunothérapie ont permis à leur tour d’obtenir des gains de survie parfois spectaculaires dans certaines formes avancées de cancers du poumon.

L’objectif est désormais d’optimiser et d’accélérer la recherche et le développement de ces innovations, notamment des immunothérapies. À ce jour, seuls environ 20% des patients répondent à ces traitements. Avec les chercheurs et les industriels nous cherchons les moyens d’identifier par avance, à l’aide de biomarqueurs, les patients répondeurs et de comprendre les mécanismes de résistance à la première génération d’anticorps d’immunothérapie (les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire PD1/L1) et testons de nouvelles combinaisons thérapeutiques à même de lever ces résistances. Dans ce cadre, je coordonne depuis 2017, le RHU The Pioneer Project, un grand projet international de recherche d’un montant de 25,5 millions d’euros qui mobilise 3 pays, plus de 100 scientifiques, 8 laboratoires de recherche et 11 centres hospitaliers.

À l’interface du laboratoire et du lit du patient, ces projets exigent beaucoup d’expertises et d’interdisciplinarité. C’est tout le sens du collectif Marseille Immunopole. MI contribue à accélérer la recherche et le développement en immuno-oncologie, et proposer plus d’options thérapeutiques et diagnostiques et plus d’essais cliniques innovants aux patients atteints de cancer.

#clinique #recherche