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Laurent GREILLIER

MD, PhD

    Chef du Service « Oncologie Multidisciplinaire et Innovations Thérapeutiques » (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille, Hôpital Nord, Marseille) | Professeur des Universités à Aix-Marseille Université

AP-HM, AMU

Projet ambitieux, le RHU PIONeeR se nourrit de l’environnement collaboratif de Marseille Immunopôle qui réunit cliniciens, académiques et industriels engagés au bénéfice des patients

Après mes études de médecine à Aix-Marseille Université, je me suis spécialisé en pneumologie, puis rapidement orienté vers la cancérologie. À l’issue de mon internat, j’ai travaillé pendant un an au Data Center de l’EORTC (European Organization for Research and Treatment of Cancer, Bruxelles), un centre unique en Europe qui propose un soutien global aux essais cliniques en oncologie. De retour à Marseille, j’ai entrepris un parcours médical qui m’a mené à l’Hôpital Nord, où je suis aujourd’hui chef du service « Oncologie Multidisciplinaire et Innovations Thérapeutiques ».

L’étude de biomarqueurs est devenue incontournable en oncologie, et plus particulièrement en oncologie thoracique. Au-delà des biomarqueurs pronostiques, nombre de biomarqueurs prédictifs, qui visent à anticiper l’efficacité d’un traitement, ont été identifiés au cours des 10 dernières années, d’abord pour les thérapies ciblées, puis pour l’immunothérapie. C’est ce domaine qui m’intéresse tout particulièrement aujourd’hui. En effet, la stimulation du système immunitaire contre le cancer donne des résultats spectaculaires, mais pas pour l’ensemble des patients, d’où l’enjeu de pouvoir identifier à l’avance les patients qui vont tirer un bénéfice du traitement, et au contraire, ceux qui risquent de ne pas y répondre.

Dans ce contexte, je coordonne le volet biomarqueurs du RHU The Pioneer Project, grand projet international de recherche qui vise à comprendre, prédire et surmonter les résistances aux anticorps d’immunothérapie anti-PD1(L1) dans le cancer du poumon non à petites cellules. En particulier, le projet vise à caractériser le microenvironnement tumoral au cours des premières semaines après traitement, ce qui devrait déceler des indicateurs précoces de la réponse aux inhibiteurs de point de contrôle immunitaire. Projet ambitieux, The Pioneer Project s’appuie sur l’environnement collaboratif de Marseille Immunopôle, qui réunit les cliniciens, académiques et industriels engagés au bénéfice des patients.

#clinique