28 partenaires fédérés autour du « super institut » MI-FHU
En 2015, MI a remporté l’appel d’offres DHU lancé par A*MIDEX. Labélisé par l’Alliance des Sciences de la Vie et de la Santé (AVIESAN), ce « super institut » associant 13 départements hospitaliers, 4 centres de recherche académique, 6 centres d’innovation technologique, 4 industriels et Eurobiomed, conduit aujourd’hui les projets de R&D et les programmes d’enseignement du cluster.
MI-FHU cible 5 domaines prioritaires :
La validation de cibles
Avec le centre d’immuno-phénomique CIPHE, le centre d’immuno-technologie MI-mAbs et la plateforme de biologie systémique du laboratoire TACG, MI et ses partenaires académiques et industriels sont en mesure d’accélérer la découverte de cibles et la génération et la validation des anticorps dérivés de ces cibles. Avec le laboratoire de thérapie cellulaire de l’AP-HM, MI bénéficie également d’un outil de pointe pour parfaire le design de ces nouveaux traitements et la production de lots cliniques. MI entend aujourd’hui accompagner la montée en puissance des ces plateformes stratégiques.
Les bio-banques
Les échantillons biologiques et les données associées sont désormais partie prenante du « kit de base » de la recherche fondamentale et appliquée (exploration de la physiopathologie, identification et validation de cibles diagnostiques et thérapeutiques, support aux études précliniques…). MI travaille actuellement avec les différents détenteurs de collections marseillais à la création d’une structure centralisée et intégrée au sein de l’AP-HM. Cette dernière devrait permettre d’homogénéiser et d’optimiser la ressource et de créer des catalogues sur mesure dédiés aux maladies inflammatoires et auto-immunes et aux indications de cancers traitées par des anticorps d’immunothérapie ou des thérapies cellulaires.
Le monitoring
Grâce aux biomarqueurs développés par les chercheurs de l’AP-HM et aux plateformes de cytométrie de ses laboratoires d’immunologie et d’hématologie, les cliniciens disposent aujourd’hui de tests de routine pour mesurer les multiples facettes de la réponse immunitaire et les perturbations de l’homéostasie vasculaire. L’objectif est d’étendre les potentialités de ces plateformes au suivi de nouvelles populations cellulaires immunitaires comme les cellules innées lymphoïdes et au diagnostic et au suivi des complications vasculaires qui apparaissent parfois au décours des traitements d’immunothérapies.
Les essais cliniques
Marseille est aujourd’hui une place forte de la recherche clinique dans les domaines de l’oncologie, des maladies inflammatoires et auto-immunes. Les cliniciens de l’AP-HM et de l’IPC ont notamment contribué au développement de la première génération d’anticorps d’immunothérapie et mis en œuvre des unités spécifiquement dédiées à la conduite d’essais cliniques de Phase I et II. Menés en lien étroit avec les chercheurs académiques et les développeurs de l’industrie biopharmaceutique, ces essais sont très exigeants en terme de prise en charge des patients, de suivi et de sécurité. En croisant les expertises et avec le soutien des associations de patients, MI entend encore renforcer l’offre marseillaise en matière d’essais cliniques exploratoires.
L’enseignement et la formation
Dans ce domaine MI poursuit deux objectifs complémentaires : le premier vise à coordonner les enseignements en immunologie fondamentale et appliquée des étudiants en science, en médecine et en pharmacie ; le second à mettre en œuvre un programme de formation continue en immunothérapie et en immunotechnologie coordonné avec l’industrie.