PharmD, PhD
AMU, AP-HM
La vocation du laboratoire renvoie donc à celle de Marseille Immunopole : conduire le développement de ces innovations, de la découverte initiale jusqu’à l’obtention de la preuve du concept en clinique.
Le laboratoire de thérapie cellulaire a été initialement créé pour reconstituer les cellules de la peau des grands brulés. Progressivement, il s’est ouvert à l’innovation thérapeutique qui constitue aujourd’hui la principale mission de l’unité, une mission qui exige beaucoup de d’expertise et de transdisciplinarité. Le laboratoire est en effet positionné à l’interface de la biologie et du « médicament ». Nous travaillons étroitement avec les centres de recherche, au premier rang desquels le VRCM, et les services hospitaliers : spécialistes de médecine interne de l’Hôpital Nord, service de chirurgie plastique de l’Hôpital de la Conception, centre des brûlés inter-régional Méditerranée… Nos thérapies cellulaires sont aussi évaluées en clinique, ce qui nous impose de satisfaire aux exigences réglementaires. La mise en œuvre et la production de ces thérapies est complexe, c’est pourquoi, seuls quelques laboratoires hospitaliers comme le nôtre bénéficient d’une autorisation de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament.
La vocation du laboratoire renvoie donc à celle de Marseille Immunopole : conduire le développement de ces innovations, de la découverte initiale jusqu’à l’obtention de la preuve du concept en clinique. Nous collaborons donc aussi avec les sociétés biopharmaceutiques qui seront chargés d’évaluer et commercialiser ces nouvelles thérapies à grande échelle.
Depuis plusieurs années, nous développons une nouvelle approche fondée sur une source de cellules encore inexploitée : la fraction vasculaire stromale. Cachées au cœur du tissu adipeux, ces cellules sont facilement accessibles et très riches en cellules souches favorisant ainsi la croissance et la régénération. Cette approche ayant fait l’objet d’une première validation dans un essai de phase 1 conduit avec l’équipe du Pr Brigitte GRANEL, nous avons engagé une étude clinique de phase 2 dans la sclérodermie, une maladie auto-immune rare et très invalidante.
Aujourd’hui, les thérapies que nous développons sont destinées à des patients en impasse thérapeutique au prise avec des maladies inflammatoires très invalidantes. À terme, notre ambition est d’ouvrir ces approches à des indications qui concernent un plus grand nombre de patients comme la cicatrisation du pied diabétique ou l’arthrose du genou.
À l’instar du cancer, le futur des maladies inflammatoires passera par les combinaisons thérapeutiques. C’est le sens même du projet Marseille Immunopole : combiner les approches moléculaires et cellulaires pour permettre aux patients de reprendre le contrôle de leur maladie. L’autre défi de MI c’est évidemment la formation. Demain, la thérapie cellulaire sera partie prenante du mix thérapeutique standard des cancers et des maladies inflammatoires. Nous devons donc permettre à nos étudiants d’appréhender toutes les facettes de cette approche : ses fondements scientifiques et technologiques comme les perspectives d’applications qu’elle offre à nos patients.
MI contribue à accélérer la recherche et le développement en immuno-oncologie, et proposer plus d'options thérapeutiques et diagnostiques et plus d’essais cliniques innovants aux patients atteints de cancer.
Fabrice BARLESI
Université Paris-Saclay, Gustave Roussy, The Pioneer Project
Notre objectif est simple: nous positionner en amont du diagnostic et proposer au patient des thérapies innovantes
Emmanuelle CHARAFE-JAUFFRET
AMU, IPC, CRCM
Nous avons mis au point une bibliotheque de tumeurs humaines xénogreffées chez des souris immunodéprimées
Michel IOVANNA JUAN
AMU, IPC, CRCM
L’enseignement constitue également l’un des volets stratégiques du projet Marseille Immunopôle.
Françoise DIGNAT-GEORGE
AMU, AP-HM, C2VN