PhD
AMU, IPC, CRCM
Nous avons mis au point une bibliotheque de tumeurs humaines xénogreffées chez des souris immunodéprimées
Le cancer pancréatique fait partie des tumeurs solides les plus difficiles à traiter car il évolue silencieusement sans signe d’appel particulier. Sa capacité à essaimer des cellules malignes vers d’autres organes (foie, ganglions, peritoine…) prend souvent de cours le corps médical en l’empêchant de réaliser un diagnostique précoce. L’un des axes de recherche de mon laboratoire dans le cadre du programme d’essais cliniques “PacaOmics” de l’IPC et de l’APHM consiste à caractériser des nouveaux biomarqueurs pronostiques et prédicitifs de la réponse thérapeutique des tumeurs pancréatiques pour faciliter la prise en charge des patients.
A l’ère de la médecine personnalisée, il est devenu crucial de pouvoir fournir aux chirurgiens, oncologues, gastroentérologues et radiologues, une image précise du degrés d’hétérogénéité à l’échelle moléculaire des tumeurs de leurs patients. Nous avons donc mis au point une bibliotheque de tumeurs humaines xénogreffées chez des souris immunodéprimées qui reproduisent parfaitement les caractéristiques des tumeurs primaires des patients dont elles sont issues. Ces souris modèles nous permettent aujourd’hui de mener des analyses à grande échelle de l’ADN et de l’expression des gènes, du métabolisme, des protéines sécrétées par ces tumeurs, ainsi que leur profil de sensibilité à un large panel de drogues.
Le succés de cette collection de xénogreffes pancréatiques est le fruit d’une grande interdisciplinarité et illustre plus largement la pertinence des programmes de recherche translationnelle et de biomédecine soutenus par Marseille Immunopole.
#rechercheMarseille Immunopôle offre un potentiel d’aide précieux pour ouvrir de nouvelles voies diagnostiques et thérapeutiques et offrir encore plus d’options à nos patients
Pascale TOMASINI
AP-HM, AMU
MI est une pépite de la Métropole et une occasion unique de faire avancer la Science et de proposer un traitement optimal à tous nos patients cancéreux.
Delphine BADINAND
APHM
Les nouveaux anticorps d’immunothérapie développés par les sociétés de biotechnologie marseillaises reflètent le dynamisme des équipes et l’extraordinaire potentiel local.
Norbert VEY
AMU, IPC
Avec MI-mAbs et les autres plateformes du cluster, CIPHE constitue ainsi en quelque sorte le « back office technologique » de Marseille Immunopole.
Bernard MALISSEN
CIPHE, CIML