Centre Hospitalier, Clinique Maymard, Bastia
« Participer au projet PIONeeR nous permet de contribuer à la compréhension de la résistance aux immunothérapies, ouvrant la recherche clinique aux patients corses, qui, devaient jusqu’à peu,prendre l'avion pour bénéficier de telles opportunités»
Après ma formation en tant que biochimiste spécialisé en immunologie entre Luminy à Marseille et l’École Normale Supérieure à Paris, j’ai décidé de suivre une Formation des Investigateurs aux Essais Cliniques des Médicaments (FIEC) à l’Hôpital Lariboisière, et j’ai rejoint Aster-Cephac pour mon premier emploi en tant qu’attaché de recherche clinique (ARC). J’ai ensuite travaillé à l’Hôpital Tenon, à Paris, où j’ai contribué à la création de leur unité de recherche clinique. 17 ans plus tard, j’ai décidé qu’il était temps de revenir à mes origines, je me suis donc installé en Corse, où j’ai d’abord été volontaire comme ARC à la Clinique Maymard de Bastia. J’ai rejoint le Centre Hospitalier de Bastia en 2020 pour monter une unité de recherche clinique dirigée par le Dr. Thomas Darnaud.
Je travaille en tant qu’ARC pour le volet biomarqueurs du projet PIONeeR, à la fois à la Clinique Maymard en tant que bénévole avec le Dr. Ahmed Frikha, et au CH de Bastia avec le Dr. Pierre Bory. Mon rôle est d’accompagner les patients dans leur participation à l’étude et de gérer la logistique liée à la manipulation de leurs échantillons. Tout commence lors d’une consultation médicale pendant laquelle l’oncologue investigateur explique l’étude et son protocole au patient ; j’ai toujours eu la volonté de participer à ces consultations afin d’établir une relation de confiance avec les patients au moment où ils décident de s’engager dans un protocole de recherche clinique dont ils doivent bien comprendre l’objectif. Je les accompagne ensuite à l’hôpital de jour pour leurs prélèvements, je récupère les tubes contenant leurs échantillons, je coordonne l’envoi à Marseille pour analyse et traite les données du patient pour les transmettre au coordinateur du projet.
Au cours de ma carrière d’ARC, j’ai été témoin des grandes avancées apportées par le premières thérapies ciblées (Herceptin, puis Erbitux), puis bien sûr par les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire pour les patients atteints de cancer. Mais comme de nombreux patients ne répondent pas à ces traitements, il est nécessaire d’approfondir notre compréhension de la complexité biologique des cancers, afin d’identifier en amont les patients qui y répondront et de proposer des alternatives plus appropriées à ceux qui n’y répondront pas. C’est pourquoi il est important pour moi de participer à des projets de recherche clinique tels que PIONeeR, pour contribuer à la compréhension de la résistance à l’immunothérapie, tout en ouvrant la recherche clinique aux patients corses, qui, jusqu’à récemment, n’avaient d’autre choix que de prendre l’avion pour Marseille ou Paris pour bénéficier de telles opportunités.
#clinique #recherche« Nos anticorps d’immunothérapie sont positionnés au croisement de deux champs de l’immunologie à fort potentiel : les cellules Tg9d2 et une nouvelle superfamille d’immunomodulateurs, les butyrophilines »
Pierre d’EPENOUX
Imcheck Therapeutics
L’immunothérapie s’étend à d’autres cancers : cancer du rein, de la vessie, hépato-carcinome, lymphome de Hodgkin, lymphome non hodgkinien… mais nous ne sommes encore qu’au début de l’histoire !
Mondher MAHJOUBI
Innate Pharma
Veracyte (anciennement HaliodDx) est un maillon clef de l’écosystème MI qui permet à la fois de personnaliser l’utilisation de ces médicaments mais aussi d’accélérer leur développement.
Vincent FERT
Veracyte
Marseille Immunopole devrait nous permettre désormais d’accélérer le développement des anticorps thérapeutiques, de nouveaux médicaments qui sont en train de changer la donne du traitement des cancers.
Jean-Paul BORG
AMU, IPC, CRCM